Plaques d’immatriculation japonaises

Séquence nostalgie: à 13 ans, j’effectue mon premier séjour en home-stay en Angleterre. Je remarque très vite leurs plaques d’immatriculation différentes de “chez nous”. Je demande à ma famille d’accueil de m’expliquer leur système de plaques, et ils m’expliquent. Je remarque alors qu’il y a un peu plus d’informations disponibles que les plaques françaises.

Parce qu’en France, on doit avoir les plaques d’immatriculation les plus simples de la planète pour un pays de plusieurs millions d’habitants.

J’arrive au Japon en 1999, je remarque leurs plaques d’immatriculation. Je demande à ma famille d’accueil de m’en donner la lecture et la logique, et là, surprise (le début d’une longue série de surprises, en fait): ils me disent qu’ils n’en savent rien. Je demande régulièrement à des japonais la signification de leurs plaques d’immatriculation, et jusqu’à présent personne n’a pu me répondre. Alors je fais un article (le premier du genre en français?) sur le sujet.

Voici une plaque typique (déjà vue dans mon article sur les parkings).

On n’imagine pas le nombre d’informations contenues dans les plaques japonaises. On voit que ce n’est pas un pays orienté vers la protection des données personnelles. Commençons. Accrochez-vous.

  • En haut à gauche

Le kanji en haut à gauche représente la location du bureau (de l’office des transports terrestres [ci-dessous OTT] ) qui a attribué la plaque. Ce bureau se trouvera forcément dans la préfecture du propriétaire (ou plutôt de l’utilisateur) de la voiture. Dans l’exemple ci-dessus, il s’agit de Sakai (堺) dans la préfecture d’Osaka.

Il n’y a pas de logique dans la liste de ces bureaux, mais évidemment celle-ci est fixe. Peu de bureaux de l’administration se déplacent…

Tokyo compte 5 de ces bureaux: Nerima, Tama, Shinagawa, Adachi, Hachiōji. Les petites préfectures ne comptent qu’un seul bureau de délivrance de plaques (par exemple: Gunma ou Akita), et la plus grande de toutes les préfectures, Hokkaido, en compte 7 (à noter que Hokkaido n’est généralement pas désignée comme étant une préfecture, sauf lorsqu’on veut bien signifier qu’on parle de la région [administrative], et non pas de l’île [géographique]).

La préfecture de Kanagawa (celle où j’habite) en compte 4: Yokohama, Kawasaki, Shōnan, Sagami. Ma plaque fut délivrée par le bureau de Yokohama.

Enfin, les noms de bureaux peuvent être de un, deux, trois ou quatre kanji (puisque c’est le nom d’un lieu). Les noms de lieu ne sont pas abrégés, donc en verra effectivement marqué sur les plaques respectives, par exemple, 堺 (Sakai), 横浜 (Yokohama), 名古屋 (Nagoya), ou bien 尾張小牧 (Owarikomaki).

On compte 87 bureaux au Japon délivrant ces plaques avec, donc, 87 parties supérieure gauche différentes.

  • En haut à droite (sur l’exemple ci-dessus: 330)

Le premier chiffre indique le type de véhicule et sa cylindrée. Le premier chiffre peut être:

1: Camion pour transport de marchandises (cylindrée de plus de 2000cc)

2: Transports en commun de 11 personnes ou plus (bus, car)

3: Voiture avec cylindrée dépassant les 2000cc

4: Petit camion de transport de marchandises (cylindrée de moins de 2000cc)

5: Voiture avec cylindrée de moins de 2000cc

6: Camion à 3 roues (plus utilisé sauf cas spécial, c.f. ci-dessous)

7: Voiture à 3 roues (plus utilisé sauf cas spécial, c.f. ci-dessous)

8: Camion de Pompiers, voiture de police, ambulance, etc.

9: Gros véhicule spécial (tractopelle, tracteur, etc)

0: Grue ou autre véhicule spécial utilisé dans le secteur de la construction

Les véhicules avec un moteur diesel sont placés dans la catégorie des “gros” (soit 3 pour les voitures, 1 pour les camions).

Ce nombre en haut à droite peut être un nombre à deux ou trois chiffres. Les nombres à trois chiffres furent en fait introduits en 1998, et en même temps fut introduite la possibilité de choisir son numéro (moyennant un petit paiement).

Les nombres à deux chiffres

Les plaques à nombre à deux chiffres sont tous distribués arbitrairement par l’administration; le propriétaire ne peut pas choisir ses numéros en ce cas. Le deuxième chiffre peut aller de 0 à 9, donc on aura de 10 à 19 pour les gros camions, de 20 à 29 pour les bus, etc.

Les nombres 47, 57, et 87 sont réservés aux plaques lumineuses (dont le propriétaire doit faire la demande, et, bien sûr payer pour).

Les nombres à trois chiffres

  • Les nombres commençant par 1, 2, 3, 9, ou 0

Les deux chiffres de droite étant de 00 à 29 (de 100 à 129, de 200 à 229, etc.): nombres attribués arbitrairement par l’OTT.

De 30 à 98 (de 130 à 198, de 230 à 298, etc.): nombres choisis et payés par le propriétaire.

  • Les nombres commençant par 4, 5, ou 8

De 00 à 29 (de 400 à 429, etc.): nombres attribués arbitrairement par l’OTT

De 30 à 79 (de 430 à 479, etc.): nombres choisis et payés par le propriétaire.

De 80 à 82 (de 480 à 482, etc.): nombres attribués arbitrairement par l’OTT, réservés aux véhicules avec une cylindrée de moins de 660cc, ET aux plaques lumineuses (sur demande du propriétaire).

De 83 à 98 (de 483 à 498, etc.): nombres réservés aux véhicules avec une cylindrée de moins de 660cc, attribués arbitrairement par l’OTT ou choisis et payés par le propriétaire.

  • Les nombres commençant par 6 ou 7

Le premier chiffre 6 est utilisé pour les mêmes véhicules que ceux de la catégorie du premier chiffre 4. Le premier chiffre 7 est utilisé pour les mêmes véhicules que ceux de la catégorie du premier chiffre 5.

De 00 à 79 (de 600 à 679, et de 700 à 779): nombres choisis et payés par le propriétaire.

De 80 à 98 (de 680 à 698, et de 780 à 798): nombres réservés aux véhicules avec une cylindrée de moins de 660cc, et choisis et payés par le propriétaire.

Quelque soit le premier chiffre, les derniers chiffres ne seront jamais 99. Un numéro sous la forme x99 représente une voiture dont le propriétaire n’habite plus dans la même préfecture, et dont la nouvelle plaque est en train d’être préparée (période d’à peine quelques jours/semaines).

Vous vous rendez compte que les pompiers peuvent choisir leur numéro de plaque, et peuvent même demander une plaque lumineuse. Ils n’ont que ça à faire?

  • La taille des plaques

Les quatres roues utilisent des plaques de deux tailles différentes, les grandes plaques et les plaques de taille moyenne (les petites plaques sont utilisées par les deux roues).

Les grandes plaques: 44cm x 22 cm.

Les plaques de taille moyenne: 33cm x 16.5 cm

Nombre en haut à droite commençant par 1: les camions avec une charge utile supérieure à 5 tonnes doivent utiliser les grandes plaques. Les autres utilisent les plaques de taille moyenne.

Nombre en haut à droite commençant par 2: les transports de 30 personnes ou plus utilisent les grandes plaques. Les transports de 29 personnes ou moins utilisent les plaques de taille moyenne.

Nombre en haut à droite commençant par 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0: utilisent les plaques de taille moyenne.

  • En bas à gauche (sur l’exemple ci-dessus: さ)

On y trouve toujours un hiragana (sauf plaques spéciales). Les hiragana diffèrent selon plusieurs critères, dont parfois le type du propriétaire.

1) Les transports pour usage personnel

Les hiragana utilisés peuvent être ceux-ci.

  • Pour les plaques dont le nombre en haut à droite commence par un 1 ou un 8:

さ す せ そ た : véhicules qui ont deux plaques de taille moyenne (une à l’avant, une à l’arrière)

は : véhicules qui ont deux grandes plaques (une à l’avant, une à l’arrière)

も : véhicules qui n’ont qu’une seule grande plaque (à l’arrière) lumineuse

や : véhicules qui n’ont qu’une seule plaque de taille moyenne (à l’arrière)

ゆ : véhicules qui n’ont qu’une seule grande plaque (à l’arrière)

ら : véhicules qui ont deux grandes plaques (une à l’avant, une à l’arrière) lumineuses

る : véhicules qui n’ont qu’une seule plaque de taille moyenne (à l’arrière) lumineuse

ろ : véhicules qui ont deux plaques de taille moyenne (une à l’avant, une à l’arrière) lumineuses

On trouve aussi ces hiragana: ち つ て と な に ぬ ね の ひ ふ ほ ま み む め り mais pour le moment, personne n’a vérifié dans quels cas elles sont utilisés.

  • Pour les plaques dont le nombre en haut à droite commence par un 2:

On peut trouver les mêmes hiragana que pour les nombres commençant par un 1: さ す せ そ た ち つ て と な に ぬ ね の は ひ ふ ほ ま み む め も や ゆ ら り る ろ

Les véhicules n’ayant qu’une seule plaque (à l’arrière) n’existent pas dans cette catégorie.

  • Pour les plaques dont le nombre en haut à droite commence par un 3:

さ す せ そ た ち つ て と な に ぬ ね の は ひ ふ ほ ま み む め も や ゆ ら り る: véhicules qui ont deux plaques de taille moyenne (une à l’avant, une à l’arrière)

ろ : véhicules qui ont deux plaques de taille moyenne (une à l’avant, une à l’arrière) lumineuses

  • Pour les plaques dont le nombre en haut à droite commence par un 4 ou un 6:

さ す せ そ た ち つ て と な に ぬ ね の は ひ ふ ほ ま み む め も ゆ: véhicules qui ont deux plaques de taille moyenne (une à l’avant, une à l’arrière)

や : véhicules qui n’ont qu’une seule plaque de taille moyenne (à l’arrière) lumineuse

る : véhicules qui n’ont qu’une seule plaque de taille moyenne (à l’arrière)

ろ : véhicules qui ont deux plaques de taille moyenne (une à l’avant, une à l’arrière) lumineuses

  • Pour les plaques dont le nombre en haut à droite commence par un 5 ou un 7:

さ す せ そ た ち つ て と な に ぬ ね の は ひ ふ ほ ま み む め も ゆ ら り: véhicules qui ont deux plaques de taille moyenne (une à l’avant, une à l’arrière)

や : véhicules qui n’ont qu’une seule plaque de taille moyenne (à l’arrière) lumineuse

る : véhicules qui n’ont qu’une seule plaque de taille moyenne (à l’arrière)

ろ : véhicules qui ont deux plaques de taille moyenne (une à l’avant, une à l’arrière) lumineuses

On trouve hélas plein d’exceptions sur les règles ci-dessus, selon les préfectures. Pour donner un exemple, り est utilisé pour les “véhicules qui ont deux plaques de taille moyenne lumineuses” en dehors des préfectures de Tokyo, Kanagawa, Chiba, Niigata, Toyama, Ishikawa, Nagano. Car figurez-vous que les préfectures s’amusent à rajouter leur règles spéciales à un système déjà bien complexe.

  • Pour les plaques dont le nombre en haut à droite commence par un 9 ou un 0:

さ : véhicules qui ont deux plaques de taille moyenne (une à l’avant, une à l’arrière) や : véhicules qui n’ont qu’une seule plaque de taille moyenne (à l’arrière) lumineuse

る : véhicules qui n’ont qu’une seule plaque de taille moyenne (à l’arrière)

ろ : véhicules qui ont deux plaques de taille moyenne (une à l’avant, une à l’arrière) lumineuses

On trouve également ces hiraganas: す せ そ た ち つ て と な に ぬ ね の は ひ ふ ほ ま み む め も ゆ ら り, mais personne n’a encore vérifié dans quels cas ils sont utilisés.

Tout ça n’était que pour les véhicules à usage personnel. Voici les autres catégories.

2) Les transports pour militaires américains

E, H, K, M : véhicule propriété de l’armée américaine. Véhicule non taxable.

T : véhicule personnel de militaire américain, importé par ses soins. Taxable.

Y : véhicule personnel de militaire américain, acheté au Japon. Taxable.

よ : véhicule de retraité ou bien de démobilisé de l’armée américaine.

3) Véhicules de location

れ, わ : tous véhicules.

A noter qu’à ce moment-là, les deux derniers chiffres du nombre en haut à droite prennent une signification particulière:

Deux derniers chiffres étant 00: véhicules qui ont deux plaques de taille moyenne (une à l’avant, une à l’arrière)

Deux derniers chiffres étant 05: véhicules qui n’ont qu’une seule plaque de taille moyenne (à l’arrière)

Deux derniers chiffres étant 10: véhicules qui ont deux grandes plaques (une à l’avant, une à l’arrière)

Deux derniers chiffres étant 15: véhicules qui n’ont qu’une seule grande plaque (à l’arrière)

Deux derniers chiffres étant 16: véhicules qui ont deux plaques de taille moyenne (une à l’avant, une à l’arrière) lumineuses

Deux derniers chiffres étant 17: véhicules qui n’ont qu’une seule plaque de taille moyenne (à l’arrière) lumineuse

Deux derniers chiffres étant 18: véhicules qui ont deux grandes plaques (une à l’avant, une à l’arrière) lumineuses

Deux derniers chiffres étant 19: véhicules qui n’ont qu’une seule grande plaque (à l’arrière) lumineuse

Là encore, on trouve des tas d’exceptions. Par exemple, si le nombre en haut à droite commence par un 5, alors le nombre 505 peut être utilisé pour les véhicules ayant deux plaques.

4) Véhicules commerciaux, de société

あ, い : véhicules qui ont deux plaques de taille moyenne (une à l’avant, une à l’arrière)

う : véhicules qui n’ont qu’une seule plaque de taille moyenne (à l’arrière) lumineuse

え : véhicules qui n’ont qu’une seule grande plaque (à l’arrière)

か, き : Véhicules qui ont deux grandes plaques (une à l’avant, une à l’arrière)

く : véhicules qui n’ont qu’une seule plaque de taille moyenne (à l’arrière) lumineuse

け : véhicules qui ont deux grandes plaques (une à l’avant, une à l’arrière) lumineuses

こ : véhicules qui ont deux plaques de taille moyenne (une à l’avant, une à l’arrière) lumineuses

を : véhicules qui n’ont qu’une seule plaque de taille moyenne (à l’arrière)

A noter que quelle que soit la catégorie, les hiragana suivants ne sont pas utilisés: お (car il ressemble trop au あ), し (car le kanji 死 se prononce pareil et veut dire “mort”), へ (fait penser à “faible émissions de CO2”), ん (trop difficile à se faire comprendre en cas de communication orale).

Personnellement, je me demande bien ce qu’on n’en a à foutre de marquer sur la plaque que celle-ci est illuminée…Il suffit de la voir pour le savoir…A moins d’être aveugle, mais un aveugle va avoir du mal à lire une plaque d’immatriculation de toute façon, et les plaques en braille n’existent pas encore (vous imaginez un aveugle venir mettre sa main sur la plaque pour lire le numéro? Sans doute pour dénoncer un crime qu’il aurait….vu??). Et quelle est l’importance de savoir que le véhicule a deux plaques ou une seule? Mystère.

  • En bas à droite (sur l’exemple ci-dessus: ・824)

Ce sont juste des numéros de série, c’est à dire qu’après 1234 vient 1235 (par exemple). Notez que le nombre est séparé en deux nombres de deux chiffres, et parfois l’espace est noté par un tiret. On peut donc avoir 11 11 ou bien 11-11.

Si le(s) premier(s) chiffre(s) est(sont) un(des) zéros, on met un point à la place. On aura donc par exemple ・111 pour 0111, ・・11 pour 0011, ・・・1 pour 0001. Notons que ・・・・ (0000) n’existe pas.

Pour anecdote, les nombres se finissant par 42 ou par 49 ne sont pas attribués, à cause de leur signification (rapport assez direct avec la mort, pour cause d’homonymie). Chose amusante, le numéro 4219 qui, quand il est lu, est un homonyme de “je me précipite vers la mort”, est pourtant attribué.

Les numéros finissant par 13 ne sont pas attribués aux véhicules utilisés par les soldats américains.

  • La couleur des plaques

Là aussi, c’est assez simple.

Fond blanc, lettres vertes: véhicule à usage personnel

Fond vert, lettres blanches: véhicule commercial

Fond jaune, lettres noires: véhicule avec cylindrée de moins de 660cc, pour usage personnel

Fond noir, lettres jaunes: véhicule avec cylindrée de moins de 660cc, pour usage professionnel

Comme d’habitude, il y a des cas spéciaux. Je ne vais en citer que deux (le premier étant assez courant sur Tokyo):

1) Les plaques de diplomates étrangers, attribuées par le ministère des affaires étrangères. Ces plaques sont bleues, avec le kanji 外 marqué en blanc à la place de l’habituel hiragana, et maximum cinq chiffres, en blanc également. Ces voitures sont non taxables, et les flics n’ont pas le droit d’y toucher ou de leur mettre un PV (c’est pour ça qu’elles sont toujours garées n’importe comment 😉 ).

2) Les plaques avec une ligne rouge en travers; ce sont pour les véhicules dont le contrôle technique n’a pas été fait, et qui sont donc normalement en interdiction de rouler. Mais pour une raison particulière, précise, justifiée, et limitée dans le temps, l’OTT peut attribuer une telle plaque.

Conclusion!

Je crois que c’est à peu près tout. Je n’ai cité que très peu de cas particuliers, mais rappelez-vous qu’il en existe beaucoup.

Le même genre de règles existent pour les deux roues motorisées, vous me permettrez de sauter leur explication, qui est tout aussi pénible et qui en fait ressemble assez aux règles des plaques de voitures.

Si un jour vous avez un accident et que l’adversaire se barre sans demander son reste, bon courage pour relever son numéro. Surtout si vous ne savez pas lire le japonais.

Parkings fantômes

Je croyais au début que le parking de Lalaport (un centre commercial à Yokohama) était soit hanté, soit avait une logique incompréhensible. Je vous raconte.

Comme tous les parkings payants (celui de Lalaport devient gratuit si on y fait des achats), à l’entrée on fait face à une barrière, et une machine qui vous crache un ticket. Prenez le ticket, et la barrière s’ouvrira. Au Japon, jusqu’à très récemment, pour sortir du parking, il fallait monter dans sa voiture, se diriger vers la sortie, et devant la barrière de sortie, on devait rentrer ce même ticket dans une machine, et s’acquitter du paiement sur place! (j’utilise le passé dans ma phrase, mais apparemment ça se passe toujours comme ça dans la plupart des parkings japonais aujourd’hui. Aussi, je ne parle que des grands parkings de centaines de places, pas des petits parkings d’une dizaine de places)

Vous imaginez tout le monde payer à la sortie? Le gars arrive devant la barrière avec dix voitures derrière lui, sort son porte-monnaie et s’aperçoit qu’il n’a pas de liquide…ou bien le petit grand-père à la maladie de Parkinson qui cherche les pièces de 100 JPY dans son porte monnaie rempli de pièces jaunes… Bref, j’ignore qui a pensé à ce système à l’époque, mais j’espère qu’il a été viré rapidement. Au pire, je suis sûr qu’il n’a pas fait une bonne carrière.

Le parking de Lalaport, je l’avais trouvé…oh! très en avance; on prenait le ticket à l’entrée, et avant de monter dans sa voiture pour sortir du parking, il fallait s’acquitter des frais de parking dans des bornes à l’intérieur du centre commercial (juste à la sortie du mall en fait). Ces machines de paiement nous recrache un ticket, qu’il faut sans aucun doute mettre dans la borne qui nous attend à côté de la barrière de sortie. Ce système, c’est ce que j’ai toujours connu en France, soit dit en passant. C’est logique, car si on a des problèmes de liquide, on peut alors se débrouiller sans faire attendre des cohortes de voitures derrière nous.

Bref, première fois à Lalaport, je paye à la sortie du centre commercial, je reçois mon ticket, je monte dans la voiture, je me dirige vers la sortie, j’arrive près de la barrière, j’ouvre ma vitre, je suis prêt à mettre le ticket dans la machine, quand la barrière s’ouvre toute seule! Il était 22h, heure de fermeture du centre commercial, alors je me suis dit que peut-être, ils autorisaient les derniers à partir sans payer (J’ai cherché après-coup la logique d’une telle hypothèse mais ne l’ai pas trouvée. Il y a vraiment des conneries qui me passent pas la tête des fois, je vous jure.).

Deuxième tournée la semaine suivante à Lalaport, pareil. Troisième tournée quelques semaines plus tard, et même scénario. La barrière de sortie s’ouvre toute seule, alors que je n’ai pas mis mon ticket dans la borne à la sortie. Etais-je en train de payer mon parking alors que ce n’était pas nécessaire?? Je vous promet que ça m’a turlupiné cette histoire.

C’est à la télévision que j’ai trouvé ma réponse. J’avoue que je n’y aurais pas pensé tout seul. La solution, la voici ci-dessous.

A l’entrée du parking, sur la machine qui crache les tickets d’entrée, se trouve un scanner qui va prendre la plaque minéralogique de la voiture en photo. Le système informatique du parking va alors relier le numéro de la plaque au numéro du ticket que la machine vous a donné. Quand on effectue le paiement du parking aux bornes à la sortie du centre commercial, le système va enregistrer que le propriétaire de tel numéro de ticket a payé. Quand on arrive à la barrière de sortie, la machine va scanner la plaque minéralogique de la voiture, vérifier le numéro de ticket associé, et vérifier que le propriétaire a payé le parking. Si il a payé, la barrière s’ouvre. Pas besoin que la machine récupère le ticket, puisqu’elle a vérifié votre plaque, qu’elle sait donc quel ticket vous avez, et qu’elle sait donc que vous avez payé. Si par hasard votre plaque est devenue illisible, la barrière ne s’ouvrira pas, et vous devrez mettre votre ticket dans la machine à la sortie du parking pour que la barrière s’ouvre.

J’espère que le gars qui a pensé à ce système a eu une promotion et fera une bonne carrière.

Gotemba

Le week-end dernier, avides de faire des kilomètres avec notre Duako (c’est le nom qu’on a donné à notre voiture), ainsi que de dépenser un peu d’argent (diplomatiquement, ça se dit “faire du shopping”), nous sommes allés aux Outlets de Gotemba. Les outlets sont des magasins où se vendent les fins de série, ou des produits légèrement abimés, ou des produits qui n’ont plus leur emballage, enfin bref, tous les produits invendables. Et il y a bien sûr des réductions plus ou moins importantes.

Le cercle violet à droite, c’est chez nous. Le cercle rouge, c’est Gotemba. Le cercle noir, c’est le Mont Fuji (juste pour dire qu’il n’était pas loin).

L’autoroute (la 246, appelée “Tōmei” par tout le monde puisqu’elle relie Tokyo [qui commence par “Tō”] à Nagoya [qui commence par…”Mei”…du moins son premier kanji peut se prononcer “Mei” quand il est tout seul]) est assez loin de la maison, ça a dû nous prendre un peu moins d’une demi-heure pour la rejoindre. De la rentrée sur l’autoroute jusqu’à Gotemba, je ne me rappelle plus bien, mais ça a dû prendre un peu moins d’une heure. Au total, moins d’une heure et demi de trajet aller, dégagé à l’aller, et avec juste 3 kilomètres de bouchon au retour (10 minutes). Ce qui est bien en habitant Yokohama, c’est qu’on évite les embouteillages de rentrée sur Tokyo (on a juste ceux de Yokohama 🙁 ).

J’ai testé la boite manuelle, mais ça ne m’a pas plû; la main gauche n’a pas de sensations, et puis seulement deux crans + et -, ça gâche aussi les sensations. Le moteur est tellement silencieux de toute façon, qu’on ne l’entend pas, même quand on pousse les vitesses…J’ai donc vite arrêté de l’utiliser.

Les Outlets de Gotemba sont très bien pour les amoureux du shopping; je ne crois pas avoir vu un tel rassemblement de boutiques de luxe autre part dans le Japon (même à Super Brand City, à Fukuoka). Il y avait du monde, mais l’ensemble est tellement grand, que ce n’était pas bondé du tout.

Les prix étaient moyens; seulement 30% de réductions sur les bons produits (Gucci faisait du 50%, mais ça restait trop cher pour le budget qu’on s’était fixé). Armani n’était pas mal du tout, et Hugo Boss était très bien (mais seulement 40% sur les bons produits). J’y ai quand même acheté une paire de lunettes de soleil (j’adore Hugo Boss), j’en ai marre de m’exploser les yeux à chaque fois que je conduis. Les lunettes sont top-légères, avec un design comme on n’en voit pas beaucoup; c’est ce que je voulais.

On a acheté de la porcelaine Wegdwood, leurs prix étant vraiment attractifs (-50%). Enfin, j’ai aussi acheté un tee-shirt et un sweat-shirt Nike (total 5000 JPY, 32 €), pour marquer le coup (j’adore Nike). J’ai bien envoyé un mail à mon frère lui demandant sa taille de chaussures, mais soit il avait autre chose à faire, soit mon téléphone m’a joué une blague et n’a pas envoyé le mail…car je n’ai jamais eu de réponse. Ce sera pour le printemps.

Yukiko a trouvé des choses qui lui plaisaient, mais vu que son corps va se déformer dans les mois qui viennent, elle a préféré ne rien acheter de peur de ne pas pouvoir les mettre. On a vaguement cherché des fringues de maternité, mais …. comment font-ils pour faire des fringues de maternité aussi laides? Les marques se font un concours de laideur? Finalement Yukiko va se mettre à chercher des fringues normales, mais amples. Notre amie qui a fraîchement accouché, nous a d’ailleurs dit que c’est ce qu’elle avait fait elle-même.

Ce fut donc une petite journée shopping, on a acheté pour à peine 25000 JPY (158€). Et j’ai fait mes repérages pour notre prochaine virée au printemps.

Notre titine

On a reçu notre tuture samedi dernier! C’est un vrai bijou, j’en suis fou!

Après quelques tours par-ci par-là, je confirme que c’est un vrai plaisir de la conduire. Au siège conducteur, on domine la route par une position surélevée. Mais si la voiture est haute sur pattes, la voiture n’est, elle, pas si grosse; les manœuvres dans les rues étroites autour de chez nous, ou bien la ranger dans une place de parking sont aisés. Il y a de la place à l’intérieur comme on en a rarement vu dans nos voitures de location, mais on est loin d’une Lincoln ou d’un SUV américain (tant mieux, ça ne m’intéressait pas). Le moteur a une bonne patate, et je n’ai pas encore testé la boite manuelle; je n’en attends que du bien.

Quel plaisir ce fut d’aller dans un centre commercial difficilement inaccessible par train. Le train à Tokyo, c’est bien moins cher et bien plus rapide que la voiture, mais après 8 ans d’une utilisation exclusive de transports en commun, je suis content de payer et perdre mon temps pour être dans MA voiture. Ça peut paraître futile, mais j’en ai marre de voir ces tronches fatiguées de gens inconnus…même en étant plus rapide, le train me fatigue plus que la voiture. Pour le moment. On en reparlera d’ici quelques temps, le temps que je me lasse aussi de la voiture… Mais pour le moment, je suis juste super content de l’avoir. On va sortir tous les week-ends pendant quelques mois je pense.

Avec quelques (rapides) recherches, je vois que cette voiture est déjà disponible en France, sous le nom de Qashqai. Les équipements ont l’air similaires…ABS et airbags de série, entre autres. Mais je vois que sur le modèle de base en France, il n’y a pas de climatisation. Je me demande s’il y a encore des voitures vendues sans climatisation au Japon…mais le climat n’est pas le même ici, c’est vrai. Ici, la climatisation est une question de vie ou de mort (ou presque).

Premier prix en France (la toute simple sans options): 19.150 € (2.997.000 JPY)

Premier prix au Japon (la toute simple sans options): 1.953.000 JPY (12.482 €)

Prix du dernier modèle en France (sans options): 27.050 € (4.232.000 JPY)

Prix du dernier modèle au Japon (sans options): 2.430.750 JPY (15.544 €)

Les modèles français et japonais ont des moteurs différents…mais ça m’étonnerait que cela justifie cette différence de prix. Je remarque aussi que le dernier modèle en France a le système de navigation en série, alors qu’il est en option au Japon. Mais ça ne représente tout de même pas la différence de prix qu’on peut constater (du simple au double!!).

A noter qu’en France, le malus “éco” est à 0 (zéro), donc cette voiture a été jugée “non polluante”. Si je me rappelle bien, elle consomme un peu moins de 7l au 100km.

Les rapports d’essai sur cette voiture qu’on peut trouver sur le web français sont bons, quoique souvent mitigés sur l’intérieur (moi son intérieur me semble bien, mais évidemement je n’ai pas de quoi comparer). Et quand il s’agit de comparer le Qashqai avec une voiture française (la nouvelle 308 par exemple), c’est bien entendu toujours la voiture française qui est meilleure. Uhuhuh 😆

Notre première titine

Grand évênement; on a acheté une voiture. C’est quand même la première voiture que moi et Yukiko achetons. Notons qu’on a acheté la maison et qu’on a conçu le bébé avant d’acheter une voiture. C’est fou, non? Non, c’est Tokyo 😉

On a finalement craqué pour un SUV: la Dualis de Nissan (c’est un petit SUV).

On était bien parti pour acheter la Demio de Mazda, qu’on avait beaucoup appréciée, mais une collègue de Yukiko lui a dit fin décembre que son oncle travaillait chez un dealer Nissan, et que ce tonton pouvait nous avoir des prix.

On a commencé à se renseigner sur ce qui pouvait nous intéresser chez Nissan, et on a trouvé la Dualis par hasard (personne ne la connaissait encore à ce moment, car c’est une voiture tout juste entrée en production). On avait été chez un revendeur, et avec les bonnes options qu’on voulait, le devis atteignait les 3.1M JPY (19.800 €). Un peu cher.

On a attendu le devis de la collègue de Yukiko sans succès, le tonton n’avait pas l’air pressé de répondre.

Alors on a regardé les occasions, et l’une d’elles nous a plû; on l’a achetée le jour même. C’était soit notre jour de chance, soit celui du vendeur; le vendeur avait reçu la voiture le jeudi, Yukiko avait appelé le vendredi, on était allé la voir (et l’acheter) le samedi. Vite fait, bien fait.

C’est une occasion. Enfin, une voiture neuve d’occasion. Elle a 500 km au compteur, et on a eu 1 million JPY (6.390 €) de remise par rapport au neuf, donc elle a coûté 2.1 M JPY (13.400 €). L’occasion n’a pas la cote (pun) au Japon, et ça fait quelques heureux, dont nous-mêmes.

C’est une 2WD. C’est la version 20G (pour les connaisseurs!), donc elle a:

  • les jantes alu (hihihi, ça sert à rien)
  • Le toit vitré…je vous promets que ça fait une drôle d’impression
  • La clé électronique

Alors la clé électronique, elle est très drôle; on n’a pas besoin d’elle pour démarrer le moteur (on a juste à tourner un bouton), mais si elle n’est pas physiquement dans le cockpit, le moteur ne démarre pas. Et puis on n’a pas besoin d’elle non plus pour ouvrir les portes; si elle se trouve dans un rayon de 5 mètres autour de la voiture, les portes s’ouvrent automatiquement. En bref, on n’a jamais besoin de sortir la clé de sa poche; ni pour ouvrir les portes, ni pour les fermer, ni pour mettre le moteur en marche.

Le navigateur est là, bien entendu. Mais il est en 3D! C’est cool, j’en voulais un (vous aviez deviné que j’adore ce genre de gadgets?). Le navigateur est sur disque dur, qui accepte de stocker les mp3, et même de copier en mp3 les CDs audio qu’on met dans le lecteur. Et puis on a les caméras video à l’arrière et sur le côté…pour les crénaux et le parking en marche arrière…je ne suis pas sûr que je m’en serve beaucoup, mais bon, c’est rigolo.

Enfin, les Dualis sont des semi-automatiques. C’est à dire que concrètement ce sont des boites semi-manuelles. C’est à dire (!) qu’on peut utiliser deux boites de vitesse sur la même voiture: automatique (une pure boite automatique) et manuelle. La boite manuelle est un peu spéciale: il n’y a pas de pédale d’embrayage, et il n’y a que deux crans sur le levier de vitesse: “+” et “-“. On veut monter de vitesse? On pousse le levier vers “+”. On veut rétrograder? On pousse le levier vers “-“. Alors moi j’appelle ça une boite semi-manuelle, car c’est vraiment différent de ce qu’on connait.

Les papiers sont en train de se faire; on guette les flics qui doivent venir vérifier qu’on a une place de parking (au Japon, ou dans la région autour de Tokyo du moins, il faut justifier d’une place de parking pour pouvoir acheter une voiture). On attend que la maison de crédit dise “OK”. Etc. On espère l’avoir dans les 7-10 jours à partir d’aujourd’hui.

Une photo de la bête:

Plus de photos sur ce site qui en a fait la revue.

Et voici la pub du moment à la télévision japonaise.

Backronyms

Vous connaissez les backronyms? Il s’agit de ré-interpréter un acronyme après-coup, et c’est surtout le moyen de faire de bonnes blagues.

Un exemple? En voici deux.

1/ La célèbre marque coréenne LG s’appelle LG car il s’agissait du groupe Lucky Goldstar. Mais maintenant, LG est interprété par “Life’s Good” (exemple sérieux)

2/ IBM veut dire “International Business Machines”, mais peut être désigné comme signifiant “I’ve Been Meeting”, dû à la propension de ses employés de passer leur vie dans des meetings (exemple humoristique).

Maintenant, je dois dire qu’il y a d’excellentes perles dans les backronyms. Les meilleures concernant les voitures. En voici quelques exemples (honteusement piratés d’un site très complet dont je donne le lien en bas de cet article):

AUDI: Automatic Unexpected Death Initiator

DODGE: Dead On Delivery Go Elsewhere

FORD: Found On Road Dead

HONDA: Had One, Never Did Again

HUMMER: Huge Unnecessary Massive Monster, Emissions Ridiculous

KIA: Killed in Automobile

MAZDA: Made At Zoo (by) Demented Apes

BMW: Big Money Waster

FIAT: Fix It Again Tony ou bien Futile Italian Attempt at Transportation

GM: Generally Mediocre

SAAB: Shit, Another Accessory Broken

VW (VolksWagen): Virtually Worthless

Celles sur les compagnies aériennes sont aussi pas mal du tout, quoiqu’un peu longues 😉

Alitalia: Airplane Lands In Tokyo And Luggage In Atlanta

Delta: Didn’t Expect to Land There Anyway

Easyjet: Economy Airline Slows Your Journey Every Time

Pan Am: Passengers Always Need A Mortician

United: Usually Not Inclined To Eliminate Disasters

UTA: Unlikely To Arrive

L’explication des acronyms est ici (Wikipedia, anglais). La version française de ce même article de Wikipedia nous donne quelques bons (mais rares) exemples de ce qu’on peut faire avec les acronymes de nos chères grandes écoles franco-françaises.

Enfin, les exemples que j’ai donnés ci-dessus viennent de cet excellent site énumérant les backronyms. Il y en a vraiment beaucoup, et j’ai passé un bon moment à tout lire.

SUVJP: Harrier

J’en parlais à ma famille il y a quelques jours, on commence à se tater pour acheter une voiture.

Dans l’ensemble, il n’y a pas beaucoup de sens à acheter une voiture sur Tokyo; on pourrait louer une voiture tous les week-end, cela nous reviendrait moins cher que d’en acheter une. On pourrait même utiliser un taxi tous les week-end, que cela nous reviendrait quand même moins cher que d’en acheter une.

Mais on hésite à en acheter une, parce qu’acheter une voiture, ce n’est pas seulement pour un but précis et concret.
Donc tant qu’à se faire plaisir, autant s’acheter une voiture qui nous fait plaisir à avoir. Et pour nous (surtout pour moi), en ce moment, c’est d’un SUV dont on a envie. Et les marques japonaises qui produisent habituellement de bien bonnes voitures, produisent des SUV de toute beauté. Je n’ai hélas pas le temps de toutes les présenter aujourd’hui, alors je vais le faire petit à petit. Notez également que je ne m’y connais pas du tout en voitures et mécanique. Les specs, je m’en moque un peu, car de toute façon elles vont toutes plus vite que ce dont on aura jamais besoin dans Tokyo et sur les autoroutes japonaises. Les équipements sont grosso-modo les mêmes, tout ce que je vois de différent, c’est la marque, le prix et la consommation (quoique ce dernier point n’influera mon choix en RIEN). Si vous pensez à d’autres critères de sélection, n’hésitez pas à laisser un commentaire.

Aujourd’hui, je présente le Harrier de chez Toyota.

Le prix le moins cher sur la page constructeur: 2,667,000 JPY (17,100 €). Il s’agit du 240G en 2WD.

Le prix le plus cher sur cette même page: 4,000,500 JPY (25,700 €). Il s’agit du AIRS en 4WD.

La différence d’équipements entre les deux:

  • Un moteur V6
  • Une consommation de 11.1L pour le AIRS contre une consommation de 9.1L pour le 240G (ça bouffe bien ces bêtes-là!)
  • Un moteur 2.4L pour le 240G, contre un moteur 3.5L pour le AIRS
  • Les gentes (différentes)
  • Sièges en cuir
  • Sièges chauffants
  • Des lumières d’intérieur “vachement plus cool” dans la AIRS
  • Des enceintes de folie dans la AIRS (contre “juste” six haut-parleurs dans la 240G)
  • Détecteur (et alarme) de collision sur la AIRS (j’en avais déjà parlé: des capteurs sur la carosserie émettent une alarme si un obstacle (comme un mur par exemple) s’approche de trop près)

Je ne sais pas (encore) ce que vous en pensez, mais avec ces différences dans les équipements et dans les prix, je prends la 240G sans hésiter.

Sinon, pour tous les modèles, il y a un nombre impressionant d’options plus hallucinantes les unes que les autres: diffuseur d’ions positifs pour la clim (qui est de série), toutes sortes de bas-de-caisse (du kitting, quoi), des décalco d’aigles, des phares de freins plus rouges que rouge, rétroviseur intérieur anti-plein phares (il change automatiquement son inclinaison quand il détecte une lumière trop violente), etc.

On s’amusera bien si on se décide à aller voir un concessionaire (il faut que j’aille faire traduire mon permis avant…). Et je suis bien content de savoir que le bas de gamme ne coûte que 2.7 MJPY. Cette voiture est en haut de notre sélection.