Brèves de santé

Non, pas de méchanceté gratuite envers les toubs sur ce billet (ou si peu…). Juste deux, trois trucs en passant.

Je lis quelques blogs de toubs (et de véto) en ce moment. L’un des trucs récurrents qui m’ont marqués, est la palpation du corps, et avec ça la découverte d’un cancer (une boule, à un endroit bien pas comme il faut).

Et là, le flash dans ma petite tête (non, je n’ai pas de boule en moi, sauf les deux classiques évidemment, et elles ne sont pas “dans” mon corps en plus). A la visite médicale du travail, depuis 13 ans donc, à chaque fois le toubib me fait m’allonger et me palpe le ventre (du nombril à la zone juste au-dessus du pubis), genre il rentre sa main le plus profondément possible dans le corps. Je me suis toujours demandé ce qu’ils cherchaient. C’est vrai que j’aurais pu leur demander, mais parler à un toubs n’est jamais trop enchantant, surtout les médecins du travail qui -allez savoir pourquoi- sont toujours aimables comme des orks dans Donjons et Dragons.

Bon-alors-donc-n’est-ce-pas, ces toubs qui m’ont enfoncé leurs mains dans le bide cherchaient un cancer. D’accord, d’accord.

Au sujet des médecins du travail toujours. On a remarqué une constante avec des amis. A la fin de l’entretien, le médecin va toujours demander si on a quelque chose qui nous embête en ce moment (point de vue santé, hein! Sinon tout le monde va répondre en chœur “les impôts”!). Et là, quoi qu’on réponde, sa réponse sera toujours, invariablement, immanquablement, la même.
Toubs: Vous avez un truc qui vous travaille en ce moment?
Nous (patients mais pas trop): xxxx (dites n’importe quoi, “je pisse vert”, “j’ai pas été à la selle depuis 3 mois”, “j’ai un genou qui se plie à l’envers”)
Toubs: Parlez-en à votre médecin traitant.

En plus ils le disent avec un ton genre “tu me fais chier” ou “t’essaierais pas de me gratter une consult, toi?”. Ça va, oh, c’est toi qu’as demandé, merde!

Du coup maintenant je réponds “non rien” pour faire finir l’entretien quelques secondes plus tôt.

Sinon, l’autre truc qui m’a choqué dans un blog. Une toubs généraliste qui parlait de trucs qui lui arrachaient la tête. Un patient qui va la voir pour un bête rhume mais qui demandait des antibio parce que “à chaque fois ça descend sur les bronches et je reçois des antibio la semaine suivante”. Elle avait refusé parce que merde, il avait rien qui justifiait des antibio. Et la semaine suivante il était revenu: bronchite. Bah ouais. Et ça lui prenait la tête, à la toubib.

J’avoue ne pas être sûr de ce qui lui prenait la tête. J’imagine que le patient devait être bien énervé, alors peut-être ça énervait la toubs d’imaginer que le patient croyait que c’était parce qu’il avait pas reçu les antibio la semaine d’avant. Bon. Compréhensible, mais j’m’en fous après tout des sentiments de la toubs.

Mais alors, je me demande vraiment ce qu’on peut faire pour éviter qu’un rhume ne dégénère en bronchite (ou pire à échéance)? Les toubs semblent dire qu’on ne peut rien faire, sauf beaucoup se reposer, mener une vie saine, et prier que le corps se démerde tout seul. En gros, les toubs ne peuvent que guérir, pas prévenir. C’est bien dommage.

Cet hiver, pour éviter qu’il ne m’arrive ce qui m’est arrivé l’année dernière (j’ai de quoi en faire des cauchemards, vu comme j’ai douillé il y a un an!), maintenant je mets un masque chirurgical sur la tronche quand je prends le train. Histoire de pas récupérer un virus ou un microbe d’un autre voyageur. Vu que les Japonais ne se reposent pas quelque soit leur état, à moins d’avoir 38,5 de fièvre. Ça doit être un sacré nid de maladies dans ces trains surchargés.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *