Malade(s)

Il y a environ 3 semaines, Ryu était franchement malade. Rien de grave, juste un gros rhume et une otite qui lui ont déformé le visage  l’espace de quelques jours (j’ai des photos affreuses que je ne publierai pas) et l’ont empêché de dormir paisiblement. Ça nous a empêché d’aller prendre une photo pour son anniversaire d’ailleurs (pas grave).

Il y a un peu plus de deux semaines Yukiko est tombée raide malade, d’un coup. Pendant le week-end, c’est fort, elle n’a perdu qu’une demi-journée de congé. Car elle s’est redressée en deux jours. Ça a fait bang! (la chute) puis hop! (une détente sèche).

Et moi, donc, mercredi dernier, ça a fait bang! Le toubs pas affolé car ça ressemblait à un rhume quelconque. Et comme d’habitude (je vais finir par déposer un brevet), non seulement je n’ai pas guéri, mais en plus ça s’est nettement aggravé. Gros mal de gorge (rien que respirer par la bouche me faisait mal à la gorge, alors je ne vous raconte pas la déglutition de liquide ou de bouffe), et 38,5゜. Pendant trois jours. Oh, j’ai bien été revoir le toubs qui m’a gardé 3 heures entre sa salle d’attente comble, le test de grippe (négatif) et finalement une perfusion assez longue, et qui a un brin paniqué quelques dizaines de minutes, car selon ses dires “c’est une maladie complètement différente de celle de mercredi dernier”, et en regardant au fond de ma gorge m’a gratifié d’un “Eurk, c’est vraiment dégueulasse là-dedans” (euh…oui, t’es gentil, mais qui c’est qui participe à l’achat de ta Porsche?). Bon, j’avais une inflammation purulente paraît-il. Sympa. J’en ai juste un peu marre d’aller voir un toubs pas pour un rhume apparemment de rien mais parce que je sens que je vais pas bien, de me faire donner des médicaments qui font tellement peu d’effet qu’ils font de la concurrence à un placebo, et de me retrouver deux jours plus tard avec un truc qui fait halluciner le toubs et me plante au lit grave. Ça fait 10 ans que je leur dis à tous ces putains de toubs que je vais voir ce qui se passe dans la majorité des cas, mais ils n’en font qu’à leur tête, et ils me décalquent la mienne.

Je me retrouve à dire à ma boite le premier jour “j’ai un rhume, je prends la journée”, et 5 jours plus tard, ils commencent à se dire que je leur raconte des conneries, parce que personne ne se repose 5 jours pour un rhume. C’est amusant d’ailleurs de voir la réaction des collègues. En grosse majorité, c’est “j’en ai rien à foutre” (c’est ma réponse favorite), il y a quelques “prends soin de toi, reposes toi bien et ne reviens que quand tu n’es plus contagieux. Pas la peine de faire trop d’efforts et de revenir trop vite, hein?”, et il y a bien sûr quelques “prends bien soin de toi”. Mon chef est le plus comique, avec un magnifique “arranges-toi pour faire ton travail de chez toi, ou alors fais-nous un rapport précis et détaillé de ce qui peut se passer comme problème en ton absence avec tes clients”. Je lui ai bien dit que si je connaissais par avance les problèmes qui peuvent arriver dans le futur, j’en aurais pris soin sans attendre, mais on dirait que je ne l’ai pas bien convaincu. Alors en fait, j’ai bossé de chez moi un bon mi-temps pendant ces jours à 38,5゜, tout en prenant des jours de congé (3,5 jours) parce que je n’étais pas physiquement à la boite. Je vous ai dit que j’ai comme des problèmes avec mon chef en ce moment? Ah, c’est une longue histoire, que je n’ai pas le droit de vous raconter pour cause de clause de confidentialité qui précise bien sur 10 pages que je n’ai le droit de ne rien dire de mon travail (mon contrat de travail ne faisant lui que 2 pages, vous comprendrez l’importance qu’ils accordent à cette clause de confidentialité).

Vers la fin de ma période semi-comateuse, Ryu a repris le relais. Un peu de fièvre, un peu de nez qui coule, et hop! bang! une crise nocturne où on avait l’impression qu’il s’étouffait. On fait un bond aux urgences pour finalement découvrir que ce n’était que les écoulement nasaux qui s’étaient faits dans le mauvais sens et avaient un peu obstrué sa gorge (au lieu de s’écouler à l’extérieur, ça s’écoulait à l’intérieur…je vous dis ça, mais je suis sûr que vous n’avez pas pensé que sa morve avait remonté le long de ses tempes pour aller sur son cuir chevelu). Rien de grave, mais un gros rhume arrive, en parallèle de l’arrivée du typhon de la demi-décennie (il y a des détails que des journalistes donnent, je vous jure!). Avec tous les jours de congé (qui n’avaient rien de vacances) qu’on a pris dans les 3 dernières semaines, ça devenait difficile pour nous de demander de prendre encore des congés cette semaine pour Ryu, alors on l’a amené chez ses grand-parents lundi. Yukiko va y rester toute la semaine avec Ryu, mais elle ira travailler en journée. Moi je suis seul à la maison, je garde les chats.

On espère que Ryu va se remettre d’aplomb rapidement, le pauvre bonhomme a bien assez morflé comme ça ces derniers mois, mais on a bon espoir. En tous cas, il n’y a rien de grave pour aucun de nous trois, ouf. Juste un peu de manque de confort…

Je suis encore un peu dans les vaps de mes 5 jours planté au lit, mais je me remets bien. J’ai comme des douleurs fantômes dans la gorge, mais ça va. J’ai surtout la haine en fait.

One thought on “Malade(s)”

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *