Le miel et les abeilles

Que nous n’ayions pas pu aller faire du snowboard le week-end dernier tombait presque bien en fait, puisque cela nous a permis d’aller à la petite réunion à laquelle nous avaient convié des amis pour présenter leur bout de chou, née il y a juste un mois (la veille ou l’avant-veille de notre troisième réveillon…).

Le papa est français, la maman est japonaise (j’aimerais bien dire leurs noms, mais comme ce sont des personnes discrètes en général…je préfère pas dire). Allez, tous ceux qui sont d’avant la P10 connaissent le papa, ça donne un bon indice tout de même 😉 (du moins pour ceux qui savent).

Les parents sont en parfaite santé, et le bébé est déjà assez cool pour faire le V de la victoire (ou de la paix, selon les cultures ). Bon, elle le fait dans le mauvais sens, mais elle a plein d’années pour apprendre. Plein d’années qu’on lui souhaite pleines de bonnes choses!

Et puis en discutant, on a appris quelques tuyaux. Déjà on a appris que selon l’arrondissement où on habite, les frais médicaux de l’enfant sont remboursés à 100% jusqu’à un certain âge X (X dépendant de l’arrondissement). Là où nos amis habitent, les frais médicaux sont remboursés jusqu’à l’âge de 15 ans. Il semblerait qu’à Yokohama, ça soit jusqu’à 12 ans, mais c’est à vérifier.

Et donc samedi dernier, ce fut rencontre franco-japonaise, entre les amis français et les amis japonais, et ce fut donc un samedi vraiment excellent, à plusieurs points de vues.

We Want Snow!

Ce fut une idée lancée par une collègue de Yukiko. Les parents de cette amie sont des fous de ski, ils ont acheté une résidence secondaire à la montagne, et y vont toutes les deux semaines entre décembre et avril (si il y a de la neige) depuis qu’elle est toute petite. L’amie de Yukiko est donc une super-pro fan de glisse.

Elle-même s’est mise au snowboard l’année dernière, et en ce moment “s’entraîne sur les sauts”. Bonjour le niveau! Pour moi, la seule fois de ma vie où je suis allé aux sports d’hiver, c’était il y a 3 ou 4 ans, avec des amis, pour une demi-journée. Eux avaient choisi le ski, moi j’avais pris le snowboard. J’avais mis 2 heures à pouvoir me lever et rester en équilibre à peu près quelques secondes, et m’étais fêlé une côte (une mauvaise chute en avant, et mon lecteur mp3 dans la poche de ma veste avait tenté de se frayer un passage entre mes côtes).

Là, tout le monde est parti directement pour le snowboard. Trois n’en avaient jamais fait, deux n’avaient jamais été aux sport d’hiver, une était une pro. Yukiko sait skier, mais est loin d’être une pro.

Je n’avais pas envie de louer tout mon équipement, et je n’avais pas envie non plus d’aller chaparder à droite à gauche de l’équipement, donc j’ai été acheter une combinaison (et des gants et un bonnet). J’aurais bien voulu acheter la planche et les boots, mais j’ai finalement préféré ne pas me donner le budget (combi + gants + bonnet + planche + boots = grosse douille pour le porte-feuille). Je vais attendre les soldes pour la planche et les boots.

Personne n’avait de voiture, deux n’avaient pas le permis, une avait le permis mais n’avait jamais conduit de sa vie, et Yukiko…préfère me laisser conduire. On a donc loué une voiture (une assez grosse) et j’ai fait toute la route aller-retour jusqu’à la préfecture de Niigata. On y est allé le samedi 29 (départ à 6h du matin), et on est revenu le dimanche 30 (arrivée vers 20h chez nous). On a surfé le samedi de 14h à 18h (donc ça a fini en “by night”), et le dimanche de 11h à 13h (on s’est couché vers les 2-3h du matin).

Les filles sont tout le temps restées tout en bas de la piste (elles n’ont pas fait une seule remontée), avec notre super-pro leur faisant office de prof, et moi en grand égoïste j’ai enchaîné les descentes. Bien entendu, j’ai loué les boots et la planche…une sorte de gros paquebot bien lourd, bien vieux de plusieurs années, et abimé de partout 🙁

Maintenant, je sais bien freiner, et descendre du côté gauche. mais alors du côté droit (quand le dos est face à la descente), je n’y arrive toujours pas bien. Ça m’empêche de faire des descentes rapides et smooth. Alors j’ai passé tout mon temps à bosser mon équilibre et mon freinage de ce côté droit. J’ai enchaîné les chutes, à vue de nez j’ai dû tomber plus d’une centaine de fois en 6 heures.

On a eu un temps terrible; la première journée, c’était sous la pluie. 4h de snowboard sous une pluie battante, ça vous marque. A la fin des 4 heures, j’ai bu un coca-cola sorti tout droit du distributeur automatique, et j’ai trouvé qu’il était tiède 😯 … Et la combinaison qui est censée être imperméable n’a pas tenu le coup; elle a bien tenu pendant 3 heures, mais la dernière heure je l’ai faite complètement trempé. Mes compagnonnes n’ont pas eu ce problème, donc je suppose que mes nombreuses chutes (ou mes nombreuses remontées mécaniques) ont causé ce problème.

La deuxième journée, c’était sous la neige et dans le brouillard, et c’était déjà bien plus agréable. Mais j’étais tellement fatigué de la veille que je ne contrôlais plus mes chutes. J’en ai eu deux ou trois bien douloureuses, car tout simplement je tombais comme une masse. Alors je l’ai joué plus cool que la veille.

Je suis sorti de ce week-end avec des courbatures comme j’en ai rarement eu. En fait, j’ai déjà eu de telles courbatures (dans des tournois de tennis de folie, voire même quand j’avais eu la mauvaise idée d’en faire deux en parallèle), mais pas à autant d’endroits différents au même moment. En dehors des pieds, j’en avais (et ai toujours au moment de l’écriture de ce billet) partout; les mollets, les cuisses (quad, ischios, adducteurs, abducteurs), les abdos, tout le bras (y compris l’avant bras), tout le dos, et même les doigts de la main et le cou! J’ai du mal à mettre une veste tout seul tellement je ne peux pas lever les bras. Ces deux jours m’ont appris une toute nouvelle forme de douleur, même si je connaissais déjà toutes ces douleurs locales prises une à une. Vivement que je retente l’expérience, c’était beaucoup de fun!

Et puis j’ai pu passer le week-end avec quatre jeunes filles (dont ma femme), c’est toujours quelque chose que j’apprécie beaucoup. Et puis on a été au sentō (bains publics), ça faisait des années que je n’y avais pas été…ce fut la séquence nostalgie.

Tout le monde a l’air de s’être bien amusé, alors il est fort possible qu’on y retourne dans 3 semaines. Vais-je acheter une planche pendant ce laps de temps?

Les autres photos prises sont sur ma galerie de photos, mais on n’en a prises que très peu.

Réveillon 3

Notre troisième simili-réveillon eut lieu dimanche dernier (23 décembre, d’où le “simili”). Huit invités nous firent le plaisir de venir pour ce qui fut une soirée des plus agréables. Encore une réussite! Quoique je ne vois pas comment une fête où on invite des amis peut rater…

J’ai réalisé au bout de quelques heures qu’il fallait peut-être prendre des photos (enfin c’est plutôt Yukiko qui me l’a rappelé); j’en ai pris pendant un quart d’heure, puis plus rien 😆 Dans une fête, je parle beaucoup, mais je ne pense à pas grand chose d’autre…

(Notez que dans les huit personnes sur la photo, l’une d’elles est Yukiko; le huitième invité est caché sur la gauche)

Comble du malheur, mon objectif de 24-60mm est en rade en ce moment; pas facile de prendre des photos dans une fête avec un objectif de 10-20mm et un autre de 70-300mm! La photo ci-dessus a été prise au grand angle donc…hélas…les proportions sont pour le moins bizarres…

Pour l’anecdote, Yukiko a encore parlé du Super Master Mind; j’ai encore trouvé en 6 coups et 15 minutes, mais deux filles ont trouvé l’une en 5 coups et 15 minutes (très difficile), et une autre en 2 coups et 5 minutes (virtuellement impossible).

Vint le moment de l’échange des cadeaux! (photo ci-dessous)

Moi j’ai eu un DVD (un classique japonais); je suis pas vieux films normalement (vous l’avez remarqué dans mes revues de films), mais celui-ci a attisé ma curiosité; les seuls vieux films japonais que j’aie vus étaient de Kurosawa (un peu typés quand même), donc j’avais déjà envie de voir quelque chose d’autre. Et puis c’est un classique…j’aime beaucoup voir les classiques du cinéma, ça permet de comprendre beaucoup plus sur cet art. C’est juste le manque de temps qui m’empêche d’en voir plus que ce que j’en vois. La revue de celui-ci dans pas longtemps! (2-3 semaines quand même please!)

Yukiko a encore reçu un truc très drôle; un set de verres à Whisky avec le fabricateur de bloc de glace rond (parfait pour le whisky).

( c’est un vrai glaçon, fabriqué pendant la nuit dernière)

Ce qui en pratique donnera quelque chose comme ça:

(“For precious times, make it Suntory times”)

Bon, j’ai pris la photo avec du Brandy que Yukiko a acheté pour la cuisine, mais l’aspect sera le même.

Les réveillons sont finis, on est bien fatigués mais heureux. On passe doucement aux préparatifs de la nouvelle année, ce qui signifie clore l’année 2007 (faire un bilan), et préparer les bonnes résolutions 2008. J’espère que vous avez tous passé un bon réveillon (si ce n’est pas le cas, rassurez-vous il y en aura d’autres), et que les fêtes de fin d’année dans leur ensemble se passeront bien également!

Pour voir toutes les photos que j’ai prises durant le réveillon 3, allez voir sur ma galerie de photo.

Réveillon 2

Samedi dernier (15 décembre), nous avons fait notre deuxième simili-réveillon à la maison. C’était celui avec les collègues de Yukiko. Si vous vous rappelez bien, j’avais dit que (je cite) “j’avouais avoir un doute sur le bien-fondé de cette party“.

Il faut croire que je n’étais pas le seul à avoir un doute; sur 13 collègues de Yukiko qui avaient répondu “oui” tout de suite, 9 se sont décommandés dans les 24h précédent la fête, certains avec des excuses bien burlesques. Remarquez, je préfère de beaucoup qu’ils se soient décommandés pour quelque raison que ce soit, plutôt qu’ils soient tous venus…en y repensant, je ne crois pas m’être jamais vexé quand quelqu’un a décommandé une fête ou un rendez-vous…après tout, on a tous à un moment ou à un autre pas eu envie de rencontrer la personne qu’on devait rencontrer, ou pas eu envie d’aller à une fête où on avait dit qu’on allait, pour une raison X ou Y.

Bref, seules quatre personnes venaient donc, parmi les meilleures amies de Yukiko à la boite en fait, les seules que j’aie rencontrées plus d’une fois. Quatre personnes sur les treize prévues, ça le faisait apparemment pas (quelle honte pour nous! ont apparemment pensé les quatres qui venaient 😆 ), alors ces quatres ont invité au dernier moment une ancienne employée amie, qui finalement est venue avec son copain (un gars super sympa d’ailleurs). On s’est donc retrouvés à 8, dont Yukiko et moi.

Chose intéressante, inattendue et imprévue, mon jeu de Super Master Mind a eu un franc succès. Allez deviner comment l’existence même de ce jeu (qui n’a pas existé au Japon et ne doit plus être vendu en France depuis des lustres) est arrivée dans la discussion!

J’ai commencé à prendre le rôle de celui qui cherche, et (avec un assez bon tirage de départ), j’ai trouvé la bonne combinaison en 6 coups en 15-20 minutes. Ils étaient verts. Bon, mais c’était une performance normale après que j’y aie joué des centaines de fois (même si c’était il y a 20 ans). Ils s’y sont ensuite mis à plusieurs à prendre le rôle de celui qui cherche, et ils ont trouvé la bonne combinaison en 8 coups et un peu plus de deux heures (entre-coupées par le repas et l’échange de cadeaux). Mais ils ont compris que c’était quelque chose de faisable, même eux étaient surpris d’avoir pu trouver en 8 coups.

Une fille, toute seule, a retenté l’épreuve (photo ci-dessus), et après un des meilleurs tirages possibles (2 bonnes couleurs sur 5, avec un total de 8 couleurs…ça veut dire qu’elle connaissait alors 3 couleurs pour sûr) a trouvé en 5 coups et 15-20 minutes. Sur le coup, elle m’a quand même bien scié, car c’est rare de voir un tel sens logique, surtout chez une fille qui vient de boire une demi-douzaine de bières et quelques verres de vin et de champagne les 8 dernières heures.

Deux personnes (les deux filles de la photo ci-dessus) sont restées dormir chez nous, quoiqu’on a fait nuit blanche pour voir … Pirates of Caribbean: At World’s End, entre 2h et 5h du matin (Yukiko a déclaré forfait en moins de vingt minutes).

Une deuxième fête de Noël très réussie dans son ensemble! Comme quoi le nombre ne fait pas la qualité, ça s’est encore mieux passé qu’on ne l’espérait, alors même qu’on n’était que la moitié des membres prévus à l’origine.

Plus qu’un réveillon. On va être triste quand tout sera terminé, on va peut-être se sentir seuls chez nous 😆

Enfin je passe à la partie la plus importante: les cadeaux. On a fait une tournante de cadeaux, donc (vous connaissez la chanson) chacun a amené un cadeau d’une valeur maximum définie, et on se les est échangés.

Moi j’ai ręcu des…je ne me rappelle plus le mot en français…mais en anglais, ça se dit “handkerchief”. C’est un set, il y en a un pour femmes, et un pour hommes. Des sortes de mouchoirs, donc, mais pour essuyer la sueur (tout le monde en a un au Japon, surtout l’été où les japonais transpirent bizarrement à grosses gouttes). Hélas, moi je suis un chameau et ne transpire pas tant que ça, donc j’avoue ne pas trop savoir ce que je vais en faire. Quoique je devrais faire une heureuse, Yukiko va sans doute les apprécier.

Et Yukiko a reçu un Bank Pig. Ça faisait longtemps qu’on n’en avait pas vu, là on en a reçu un de luxe. Vachement sympa.

Je suis pressé d’être au prochain réveillon pour qu’on voit encore plein de cadeaux s’échanger.

Réveillon 1

On a fait notre premier simili-réveillon le samedi 8 décembre. Si vous vous rappelez bien, c’était avec les élèves et la prof du cours de français de Yukiko. Chose incroyable, tout le monde avait répondu qu’il viendrait. Finalement, la prof (française) n’est pas venue, mais tous les élèves sont venus. Ça faisait onze invités. A onze invités, ce n’est pas la place qui manque chez nous, c’est la vaisselle (pour l’anecdote, ça m’a pris trois jours pour faire le ménage et la vaisselle derrière…mais c’est un peu parce que pour la vaisselle, j’ai tout délégué à notre lave-vaisselle, qui n’est pas capable d’en laver autant en une fois).

Yukiko n’avait dit à personne que son mari est français (c’est de moi que je parle si vous suivez bien); quand les invités sont rentrés, la moitié a fait une tête terrible, et l’autre moitié n’a rien laissé paraître d’une quelconque surprise. Ceux qui n’ont rien laissé apparaître ont dit après qu’ils avaient pensé que j’étais un ami…

Et bien, c’est rigolo comme tout d’avoir plein d’apprentis francophones à la maison; ils posent de ces questions…genre “quelle est la différence entre “un peu” et “un petit peu” ?”. J’en sais toujours rien, mais j’ai répondu que “un petit peu”, c’est grammaticalement pas terrible, donc réservé à l’oral. Si il y a des apprentis profs de français dans l’assistance, n’hésitez pas à vous manifester…(je sais que j’ai au moins deux profs de français qui viennent me lire de temps en temps).

La soirée fut charmante; les élèves du cours de Yukiko viennent tous d’horizons divers et variés, et sont d’âges bien différents, mais ils ont tous une certaine éducation (ou bien “une éducation certaine”), et les discussions de chaque personne étaient toutes intéressantes. On a vraiment passé un bon moment.

La photo ci-dessous fut prise par un des élèves, puis imprimée avec une imprimante perso, puis scannée…alors excusez la qualité!

Nouvelles en vrac

  • Fin de la maladie

Je suis guéri! Les traces de l’inflammation ont presque complètement disparu de mon visage, dans une semaine, ça devrait être définitivement parti. J’ai été voir le toubib 6 fois en 3 semaines (7 en comptant ma visite mensuelle chez le pneumologue pour l’asthme), un record. Que j’espère ne jamais battre.

Je sais pas pour vous, mais moi, quand je sors d’une maladie aussi négligeable soit-elle, j’ai une forme d’enfer. Je n’arrive plus à dormir, je me couche super tard (et je n’arrive pas à me lever le matin), je fais un ménage de printemps dans la maison, j’achète des milliards de trucs inutiles, et je fais plein de projets. En bref, je revis.

En fait, je vois bien comment ça va se passer dans XX années; je tomberai malade de la même façon, mais j’en reviendrai pas. Quand on est malade et anémiquement incapable de bouger son derrière hors de son lit, même si c’est une conne de grippe, on voit bien comment ça peut continuer à dégénérer jusqu’à la visite de la faucheuse. En un sens, ça me rassure. Et en attendant, j’en profite. C’est un peu comme monter dans une montagne russe; on se sent revivre. Ou un peu comme une blague de mon père, qu’il répète depuis ma plus jeune enfance: l’histoire du gars qui se cogne la tête avec un marteau. Une personne arrive et lui demande s’il aime ça. Il répond que non, mais que ça fait tellement bien quand ça s’arrête.

  • Décorations de Noël

On se fixe un budget chaque année avec Yukiko pour les décorations de Noël. L’année dernière, c’était le sapin et ses décorations, et la couronne à mettre sur la porte d’entrée (elle a disparu dans le déménagement cette couronne, d’ailleurs!). Cette année, on s’est fendus de deux malheureuses décorations pour les murs du leaving, de poudre de neige pour faire des étoiles sur les vitres, d’une magnifique guirlande lumineuse pour notre arbre dans notre jardin/parking dehors, et d’une plaque lumineuse “Merry Christmas” (sur notre balcon pour le moment).

L’arbre est en place, ainsi que toutes les décorations qu’on a achetées. On se tâte pour en acheter d’autres (j’ai voulu acheter un père Noël lumineux de 3 mètres de large pour mettre sur notre balcon, mais il avait l’air salement encombrant, alors on a passé).

  • Plus de reviews de films!

D’ici à la fin de l’année, je sens qu’il va y avoir beaucoup beaucoup de revues de films. Parce qu’il y en a beaucoup que j’ai vus et pour lesquels je n’ai pas encore publié mes commentaires. Et que j’aimerais bien liquider le stock d’ici à la fin 2007. Soyez prêts.

  • Fêtes en aval

La saison des fêtes commence. A partir de la semaine prochaine et pour 3 semaines, on reçoit des gens le week-end (une quinzaine à chaque fois) pour faire une simili-veillée à la japonaise (c’est à dire que ça finit tôt pour que tout le monde puisse rentrer chez soi avec le dernier train). Ça signifie beaucoup de boulot d’organisation, mais beaucoup de plaisir aussi.

La première fête (8 décembre) sera avec les gens du cours de français de Yukiko. La deuxième (15 décembre) avec ses collègues de travail (j’avoue avoir un doute sur le bien-fondé de cette party). La troisième (23 décembre) avec mes amis, quoique Yukiko les connaisse bien sûr (presque) tous. (Notez qu’au Japon, il y a souvent une très nette séparation entre les amis du mari et ceux de la femme).

  • Mauvaise nouvelle

Le père d’un ami d’enfance (celui avec qui je suis plus ou moins toujours en contact depuis le plus longtemps, soit depuis environ 20 ans) est décédé. Quel choc. Il était professeur agrégé de physique dans le lycée ou j’étais lycéen, et même mon frère l’avait eu comme prof. Il est décédé jeune, et alors même qu’il avait toujours été très actif autant physiquement qu’avec ses neurones. Il était quelqu’un de franchement sympathique, vif, plein d’humour (de l’humour à froid et bien cassant, celui que je préfère) et toujours prêt à aider son prochain (ça venait peut-être avec le métier de prof). C’est pas juste. C’est vraiment pas juste.

Ça fait quelques temps que je n’ai pas pris contact avec mon pote de jeunesse; il est grand temps de le faire.